La Civilisation des Mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

La Civilisation des Mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

Dans son ouvrage, Arcana, les Mystères du Monde, Les civilisations oubliées, sorti en 2021, Arcana alias Ludovic Richer, un  internaute passionné d'archéologie et d'ésotérisme, youtubeur aux 182 000 abonnés, consacre un chapitre entier à l'âge des mégalithes, le chapitre 11.

La Civilisation des Mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

Pour Ludovic Richer, les mégalithes les plus anciens seraient situés en Europe occidentale et en Afrique du Nord.

C'est en France, en Bretagne qu'il y en a le plus grand nombre.

Leur érection s'étalerait sur 3 000 ans.

Pour Ludovic Richer, Ils auraient été construits à partir du 5e millénaire avant J.C. (-7 000 ans) bien qu'il ne soit pas totalement sûr de cette datation, comme il le précise plus tard.

La Civilisation des Mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

Pour lui,

les mégalithes auraient commencé à être érigés au moment de la culture tardenoisienne, par des peuples du mésolithique ayant un haplogroupe I1 et I2 (nordique),

et aurait été poursuivie au néolithique.

Puis ils auraient disparu progressivement.

Les derniers mégalithes à persister encore tardivement, seraient ceux de  Corse, Sardaigne, des Baléares, d' Andalousie et des Pyrénées orientales.

La civilisation des mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

Puis pour Arcana, l'évolution de la civilisation des mégalithes se serait étendue à partir du Moyen-Orient par l'apparition d'une culture venue des Balkans et l'Europe centrale, la culture rubanée et par la Méditerranée, la culture cardiale.

Elles auraient été pour lui, majoritairement portées par des populations d'haplogroupe I2a et G2a.

Nous ne sommes pas toujours d'accord avec Ludovic Richer, qui en même temps que son savoir encyclopédique s'étoffe, évolue vers toujours plus de consensualité.

Et il s'avère que les populations G2a ne sont pas d'origine européenne et l'on en retrouve suffisamment peu d'individus  dans ces territoires, pour ne pas remettre en cause cette hypothèse, bien qu'il y ait toutefois eu un apport probablement minoritaire de cet haplogroupe, qui s'est multiplié avec le temps.

La diffusion des mégalithes se fait surtout le long de l'Atlantique.

Nous ne savons rien des peuples qui les ont construits, ni de leur religion, ni de leur mode de vie.

Il y a parmi ces monuments, quelques monuments funéraires, probablement d'origine ultérieure,

mais une seule chose est sûre, c'est leur  caractère sacré.

Au moment ou disparait la culture Vinca, apparait  la culture campaniforme (BB Bell Beaker) sur ce territoire (dont on sait actuellement que l'haplogroupe prédominant est  R1b-P312 ).

L'invasion caucasienne des peuples indo-européens, d'haplogroupe R1b met fin à la civilisation des mégalithes.

La civilisation des mégalithes, nouvelles données génétiques et culturelles

Il est probable que les invasions caucasiennes, aient éradiqué dans la violence les lignées mâles des peuples des mégalithes, pour s'approprier leurs femmes.

Un article récent dans Science Advance, Dynamic changes in genomic and social structures in third millennium BCE central Europe nous explique l'évolution des individus dans les différentes cultures en Bohême au cours du temps.

Cela confirme, l'arrivée d'un petit nombre d'agriculteurs néolithiques G2a avant les caucasiens, et le remplacement des lignées mâles  par les lignées R1a et R1b . On sait maintenant que les Cavaliers Yamnas étaient principalement porteurs de l'haplogroupe Y-R1b-Z2103

et les peuples de la Céramique Cordée (CW Corded Ware) du Y-R1A.

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Cependant, avec beaucoup d'honnêteté, Ludovic Richer reconnait que la présence de mégalithes sous-marins pourrait amener à penser à

des constructions antérieures d'environ 3 500 ans,

comme le laisse penser

l'existence d'une civilisation au Doggerland.