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SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

 

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

La nouvelles est tombée comme un coup de massue.

Le chromosome Y de l'homme de Néandertal serait un chromosome appartenant à homo sapiens.

C'est ce qu'affirme Martin Petr dans la revue Science.

Et cela bouleverse ainsi toutes nos certitudes.

 

 

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

Martin Petr et ses collègues ont extrait de l’ADN ancien de trois fossiles d’hommes néandertaliens et de deux fossiles d’hommes dénisoviens datant d’il y a 40 000 à 136 000 ans.

Ils ont ensuite utilisé les techniques chimiques de la paléogénétique pour reconstituer au mieux cet ADN extrêmement dégradé, et obtenu des séquences longues de 6,9 millions à seulement 560 milliers de bases du chromosome Y (sur 57 millions de bases en tout).

 

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

Il s’avère que les versions communes de gènes (polymorphismes) dans ces séquences du chromosome Y sont souvent différentes dans le cas des Dénisoviens et des sapiens, mais sont proches ou identiques dans le cas des Néandertaliens et des sapiens.

Ces séquences du chromosome Y suggèrent qu’environ 700 000 ans se sont écoulés depuis la séparation des populations ancestrales des Dénisoviens et des sapiens,

tandis que 100 000 à 370 000 ans se sont écoulés depuis la séparation des populations ancestrales des Néandertaliens et des sapiens qui s’étaient hybridées.

.../...
Il y a 470 000 ans, à ces époques très anciennes, il n’y avait ni Néandertaliens ni sapiens, mais seulement des pré-Néandertaliens et des pré-sapiens.

Selon les chercheurs, la valeur sélective des gènes prénéandertaliens devait être réduite, puisque les prénéandertaliens étaient une petite population affectée d’une forte consanguinité.

Les gènes sexuels pré-sapiens, une fois introduits dans la population prénéandertalienne, auraient été sélectionnés et transmis aux générations suivantes car leur valeur sélective était plus grande. Une simulation statistique montre que le chromosome Y sapiens a pu remplacer le chromosome Y prénéandertalien d’origine en à peine 10 000 ans.

 

 

D'après Pourlascience.

 

 

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

Et pourtant les derniers Néandertaliens étaient des lignées non hybridées.

C'est ce qu'avait démontré Mateja Hajdinjak en  2018 dans la revue Nature

 

Grâce à une méthode mise au point à l’institut Max-Planck de Leipzig, elle a réussi à séquencer les génomes de cinq Néandertaliens, dont quatre tardifs provenant d’Europe occidentale – un de France, deux de Belgique et un de Croatie –

et un, plus ancien, du Caucase russe.

Ce n’est pas rien : auparavant, nous disposions seulement du génome d’une Néandertalienne qui vivait dans l’Altaï sibérien il y a environ 100 000 ans, ceux, partiels, de trois individus d’El Sidrón, en Espagne, datant d’il y a 40 000 à 50 000 ans et celui d’un individu mort il y a 44 000 ans dans la grotte de Vindija, en Croatie.

Les nouveaux génomes datent d’entre 39 000 et 49 000 ans et nous renseignent sur la génétique des derniers Néandertaliens d’Europe.

Ces nouveaux travaux montrent que les Néandertaliens tardifs n’ont pas de gènes nucléaires sapiens en eux, ce qui est une énigme pour les chercheurs.

Cela apparaît d’autant plus problématique que ces Néandertaliens vivaient entourés de primo-arrivants sapiens.

Une hybridation tardive entre les deux espèces était donc possible et semble plus que plausible. De fait, elle a bien eu lieu : en 2015, l’une des signataires de la nouvelle étude génétique a découvert que 8 % des gènes nucléaires contenus dans le fossile roumain Oase 1 d’un individu sapiens mort il y a quelque 40 000 ans étaient néandertaliens.

Pour autant, Mateja Hajdinjak et ses collègues relèvent aussi que les gènes néandertaliens des Européens actuels ne sont pas proches de ceux des Néandertaliens tardifs d’Europe. 

L'Hybridation aurait surtout induit des flux géniques dans le sens H. neanderthalensis H. sapiens.

D'après Pourlascience.

 

SCIENCES Changement de paradigme : On a découvert le Chromosome Y d'Homo Sapiens chez Néandertal.

Voilà donc deux  études internationales, à deux années d'intervalle qui disent donc exactement le contraire l'une de l'autre.

Sans doute faut-il en conclure que les admixtures néandertal-sapiens ont existé, et que notre expèce actuelle en est le fruit,  et que

les petits groupes de néandertaliens tardifs d'Europe ont toujours refusé sciemment de s'hybrider.

Sans doute est-ce pour cela qu'ils ont disparu.

Et aussi il apparait que les admixtures ont été quasi permanentes,
et que rien n'était linéaire.

 

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Tag(s) : #civilisation néandertalienne, #sapiens, #chromosome Y, #hybridation, #2020, #Martin Petr, #Institut Max Planck, #Mateja Hajdinjak, #ADN
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